"J'ai la rage" #3, dernier volet du triptyque
Quasiment 2 mois après la tribune de Claude Baniam sur Libé, ces quelques mots résonnent plus que jamais dans l’inconscient de millions de gens après une crise sanitaire d’une ampleur que personne n’avait connu en France.
Nous en retiendrons une gestion chaotique qui n’est autre que le reflet de politiques toujours plus en lien avec des logiques financières sur des sujets sociaux qui n’en ont jamais eu et n’en auront jamais.
Personne ne peut nier la difficulté de gestion d’une pandémie. Mais ces mensonges récurrents, cette langue de bois qu’ils ont dénoncé pour se faire élire, cette infantilisation permanente, ce besoin de tracer, de réprimer ; au lieu d’éduquer, d’expliquer, ou de simplement s’excuser ? C’est inexcusable !
L’erreur est humaine. Ils ont oublié que le peuple pouvait le comprendre.
Mais la faute est grave. Ils ont oublié que le peuple pouvait le comprendre.
Le peuple n’oublie pas les retournements de veste, l’irrespect, l’indécence. L’indécence de faire payer les masques alors qu’ils n’ont pas été capables de gérer les stocks en début de crise et même bien avant. Cette indécence va jusqu’à nous imposer des outils de contrôle liberticides.
Dernier mot concernant nos camarades, Célia Nocus G.(Voix back) et Julien Robert(Réalisateur), tou.te.s deux militant.e.s passionné.e.s. Grâce à leur dévouement, leur implication, leur vision, leurs luttes, nous sommes très fiers de ce projet.
Nous pensons bien sûr au personnel soignant et aux ''invisibles'' qui vont continuer de se battre comme toujours, tous les jours, après cette crise.
Pour être solidaire, applaudir à sa fenêtre ne suffit pas. C’est soutenir concrètement leur lutte (faut-il rappeler que les infirmier.e.s en France sont parmi.e.s les plus mal payé.e.s d’Europe ?), ne pas oublier leurs revendications (reçues à coup de lacrymos), et exiger pour l’ensemble de la population l’accessibilité totale et donc gratuite aux outils de protection.
Nous ne les oublierons pas.
Quant à celles et ceux qui nous gouvernent,
« nous n’oublierons pas. Tenez-le-vous pour dit. […]
Nous arrivons »
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