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SABRINA BELLAOUEL présente son nouveau clip 'Solar Return' feat. Gracy Hopkins

  • Photo du rédacteur: NEW KG
    NEW KG
  • 26 août 2021
  • 2 min de lecture

SABRINA BELLAOUEL

NOUVEAU CLIP 'SOLAR RETURN' ft. Gracy Hopkins DISPONIBLE

- INFINÉ -



Après une année 2020 couronnée de succès avec ses EPs "Libra" et "We Don't Need to be Enemies", et son EP de remixes "Arab Liquor" début 2021, l'artiste franco-berbère Sabrina Bellaouel continue sur sa lancée et revient avec le scintillant clip "Solar Return", en featuring avec Gracy Hopkins.



Par sa discrétion, Sabrina Bellaouel pourrait donner l’impression d’avoir sorti peu de projets ces dernières années. À tort : il y a d'abord eu un EP en 2016 (produit par Myth Syzer, Loubenski et Rahman), puis Illusions en 2018, qui entendait marier l'immédiateté séductrice du R&B avec l'onirisme d'une musique élevée en apesanteur, dans la contemplation nécessaire à ces mélodies qui ravivent les souvenirs mais s'interdisent toute forme de nostalgie. Il y a également eu tous ces duos entamés avec différents esthètes de la scène parisienne, de The Hop à Jazzy Bazz, en passant par Lonely Band ou Bonnie Banane. Il y a surtout eu tous ces mois passés à chercher son identité musicale, privilégiant les recherches formelles à la redite, la rareté à l’abondance, l'ambiguïté esthétique aux mélodies linéaires.

Car, Sabrina Bellaouel, c’est avant tout une certaine aisance à se situer dans un fascinant entre-deux : entre une éducation musicale qui doit autant au gospel, qu’elle a appris à l’adolescence à l’aide d’un professeur débarqué de l’Alabama, qu’au punk, entre la spiritualité et la réalité, entre le charme sensuel de sa voix et le jeu de (dé)construction entamé sur ses productions électroniques, dont les détails et les trouvailles se révèlent au fur et à mesure des écoutes, entre ses textes qu’elle dit « au service de l’émotion » et ses mélodies directement connectées aux villes qu’elles arpentent en quête de nouvelles inspirations. « Il est évident que le contexte dans lequel je me trouve influence directement ma façon de produire, raconte-t-elle. Et c’est vrai que le fait d’avoir récemment partagé mon temps entre Paris, Rotterdam, Londres et le Maghreb a donné une certaine couleur à mes nouvelles compositions. »

Ce sens de l’équilibre, on le retrouve en effet à l’écoute de We Don't Need To Be Enemies et Libra, deux EP's qu’a priori tout oppose. Si le premier la voit creuser brillamment le sillon d’une musique électronique teintée d’inflexions expérimentales, à mi-chemin entre Steve Reich et Deena Abdelwahed, le second voit Sabrina Bellaouel renouer avec la matière charnelle de ses chansons, comme pour explorer son intimité et en comprendre les élans et les désirs. Mais, moins que l’étendard d’une quelconque dualité, ces deux nouveaux EP’s, les premiers chez InFiné, acte surtout l’émergence d’une artiste ambitieuse, pointilleuse au point d’« enregistrer parfois 150 fois le même couplet », mais avant tout déterminée à « créer des ponts afin de sortir des sentiers battus ».




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