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SABRINA BELLAOUEL présente son nouvel EP 'We Don't Need to Be Enemies'

  • Photo du rédacteur: NEW KG
    NEW KG
  • 4 sept. 2020
  • 2 min de lecture


SABRINA BELLAOUEL

Sortie le 4 septembre  - InFiné -



Par sa discrétion, Sabrina Bellaouel pourrait donner l’impression d’avoir sorti peu de projets ces dernières années. À tort : il y a d'abord eu un EP en 2016 (produit par Myth Syzer, Loubenski et Rahman), puis Illusions en 2018, qui entendait marier l'immédiateté séductrice du R&B avec l'onirisme d'une musique élevée en apesanteur, dans la contemplation nécessaire à ces mélodies qui ravivent les souvenirs mais s'interdisent toute forme de nostalgie. Il y a également eu tous ces duos entamés avec différents esthètes de la scène parisienne, de The Hop à Jazzy Bazz, en passant par Lonely Band ou Bonnie Banane. Car, Sabrina Bellaouel, c’est avant tout une certaine aisance à se situer dans un fascinant entre-deux : entre une éducation musicale qui doit autant au gospel, qu’elle a appris à l’adolescence à l’aide d’un professeur débarqué de l’Alabama, qu’au punk, entre la spiritualité et la réalité, entre le charme sensuel de sa voix et le jeu de (dé)construction entamé sur ses productions électroniques, dont les détails et les trouvailles se révèlent au fur et à mesure des écoutes, entre ses textes et ses mélodies directement connectées aux villes qu’elles arpentent en quête de nouvelles inspirations. Avoir récemment partagé son temps entre Paris, Rotterdam, Londres et le Maghreb a donné une certaine couleur à ses nouvelles compositions. Ce sens de l’équilibre, on le retrouve à l’écoute de 'We Don't Need To Be Enemies', sillon d’une musique électronique teintée d’inflexions expérimentales, à mi-chemin entre Steve Reich et Deena Abdelwahed, une musique de lutte, où chaque composition s’intéresse à des questions liées au sexe, au genre, aux sociétés ou à l’identité. Les intentions de Sabrina Bellaouel sont claires : il s'agit avec ce nouvel EP, le premier chez InFiné, de prolonger une quête musicale précise. Celle d'une artiste qui a souhaité s’affranchir d’un certain nombre d’éléments : des stéréotypes, de la sensualité de ses chansons et de la traditionnelle structure couplet-refrain-couplet. En résulte quatre morceaux, mixés par Cubenx, où cette néo-trentenaire s’attèle à mettre en son ce qui constitue sans doute l’essence des musiques électroniques : le bruit des villes, leur atmosphère, « toutes ces petites choses atypiques, qui ne nécessitent pas de mots, juste un ressenti, mais qui influencent tellement les sens que l’on a l’impression de sortir de notre zone intime ».





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