benoît dorémus traine ses fantômes dans son nouveau clip feat clio

Benoît Dorémus traine ses fantômes dans son nouveau clip feat Clio

Benoît Dorémus ft Clio

Nouveau clip »Désolé pour les fantômes »

Des fantômes, on en traîne tous

et particulièrement en amour !

Benoît et Clio s’aiment, ou plutôt voudraient s’aimer. Leur histoire est perturbée par les « fantômes » du passé qui les empêchent de se retrouver. Ces fantômes apparaissent sous forme de dessins d’animation à la fois inquiétants et facétieux. Ils leur tournent autour, les harcèlent… jusqu’à ce qu’ils parviennent à se rejoindre.

Ce clip tendre et coloré sert une chanson dont le propos parle à chacun de nous et qui exprime la difficulté de s’engager dans une nouvelle relation autant que le désir d’aller de l’avant.

On a tous un passé et autre chose à faire

On est tous impatients d’avoir la vie entière

Demain, avec ou sans toi, je pars voir la mer

Je vais sauter dans ce train, sauter à pieds joints

T’arrives de nulle part, un peu dure en affaires

Et j’aime bien ta voix qui devient familière

Attends, attends-moi, je veux sauter dans ce train

Je te promets qu’un jour mes fantômes seront loin

Je veux la même chose que toi

Donne-moi juste un peu de temps

Je suis désolé pour les fantômes

Désolé pour les fantômes

Six ans après « En Tachycardie », Benoît Dorémus revient en 2022 avec un nouvel album, « Désolé pour les fantômes » qui a levé 44 000 euros lors d’un crowdfunding. L’intime pour mieux atteindre l’autre, l’humour pour faire passer des messages, une écriture poétique, tendre, réaliste et joliment teintée de fantaisie, un phrasé qui ne ressemble qu’à lui… Depuis ses débuts, de grands noms de la chanson française se sont penchés sur le destin de ce talentueux auteur compositeur interprète : Renaud, Francis Cabrel, Maxime Le Forestier. Ses chansons ont touché jusqu’à l’astronaute Thomas Pesquet, qui l’écoutait dans L’ISS lors de sa dernière mission !

Théories de l’esprit et chansons équilibristes, le revenant Benoît Dorémus nous remercie.

“Merci ! Merci beaucoup d’avoir compris ce que c’est d’être un artiste en 2021 !”

Ce sont par ces mots de juillet 2021 que Benoît Dorémus clôture le crowdfunding de son cinquième album, Désolé pour les fantômes, saluant sur la toile ses fans de toujours. C’est aussi ainsi, comme à chacun de ses disques, qu’il récapitule sa vie de saltimbanque sur le premier titre de ce nouveau chapitre de sa biographie… »On croit en moi« .

C’est par cet egotrip pensif agressif que le chanteur adulte consentant pose le ton de ce nouvel album, son flow assuré sur des beats électro et des guitares discrètes.

Car oui, on croit en lui. Quinze ans déjà qu’il est là, funambule de la chanson française, un peu plus à chaque fois, indépendant et ouvert. Il nous cherche et trouve des alliés, autrefois des idoles d’enfance, aujourd’hui de nouveaux talents, le duo Kiz, Marc Parodi et Alice Chiaverini, qui posent ici pour lui des nappes et des rythmiques, enregistrent en quinconce ses chansons nues.

Sur le fil encore une fois, Benoît Dorémus trouve son équilibre, penche parfois vers le féminin, de tendres portraits de femmes, puis vers le masculin, du subtil, il virage à 360° vers le potache, glisse, agile, comme dans le clip de ce premier morceau, sur ses rollers. Il se balance, souple et déterminé à nous surprendre de toutes les facettes de ses quarante et un ans.

Avec Bénabar, il est la caricature du dragueur relou du bar, avec Clio, il est l’amant fragile qui ne sait comment ranger ses valises. Un genou de ballerine qui craque, « La Danseuse blessée« , et le poète tombe amoureux. Les voilà, les fantômes, qui virevoltent aussi dans “Pas d’enfant” ou “Douze ans sans te voir”, sur les pianos de Johan Dalgaard, des instants suspendus d’innocence perdue.

Et puis, l’homme se redresse, reprend le cours de sa vie, accélère dans les virages, s’amuse de ses travers, “Je retiens les dates des morts”, “Un simple rappel à la loi”, du spoken word, des mots scandés pour dire qu’il est un homme, quoi de plus naturel ?

Quelque part entre la terre et le ciel, le chanteur plébiscité de l’espace par l’astronaute Thomas Pesquet (le titre « Rien à te mettre » tweeté en direct des étoiles) nous rappelle que nous sommes des êtres complexes qui vivons dans plusieurs dimensions, qu’on ne peut pas se battre contre les fantômes, mais que l’on peut les laisser reposer en paix.

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